Notes manuscrites

-Extrait de notes manuscrites retrouvées à propos du presbytère de Trans-

En 1445, le Recteur Jean Courson, dit tenir son presbytère du Duc de Bretagne. Il contenait un demi-journal de terre près du cimetière et pour ce, il devait 5 sols de rente au jour Saint Denis.

En 1680, cette maison était en ruines; le Recteur déclare posséder un verger, situé dans le bourg et quatre traits de dîme: les Bois, le Mottay, la Villeimberge et l’Abbaye, de plus, une partie du trait de dîme de Trans. Le Recteur payait encore les 5 sols de rente au roy, au pied de la croix du cimetière de Trans.

En 1698, le presbytère fut reconstruit. Il faisait partie de la mouvance de la Seigneurerie de Trans, aussi le recteur, dans sa déclaration, dit devoir au dit Seigneur, foy, hommage, rachats et 5 deniers de rente; de plus, dans les fêtes les plus solennelles de l’année, il devait fournir au Seigneur et à la dame de Trans, à leurs enfants et domestiques, les deniers d’offrande, qu’il présentait au grand autel de l’église paroissiale.

Les paroissiens payaient le rachat du presbytère à la mort de chaque recteur. A cette époque en 1690, le recteur avait 800 livres de rente. La Fabrique avait quelques biens, notamment le trait de dîme du Saint Père.

Le revenu de la cure, en 1769 avant la révolution, était de 1908 livres 8 sols et 5 deniers, mais les charges étaient de 914 livres, y compris les 700 livres qui constituaient le traitement du vicaire, de sorte que le Recteur avait 994 de livres de rente.

Le Presbytère de la Fabrique de Trans a été ‘eshaussé’ d’un étage en 1860. On lit au registre des délibérations: Le 22 janvier 1860, les conseillers de la Fabrique assemblés au lieu ordinaire de ses délibérations, ayant pris connaissance des recettes et des dépenses de la Fabrique a reconnu qu’étant endetté déjà de 633 francs par la construction, il était indispensable de faire un emprunt de 2000 francs pour continuer les travaux du presbytère et payer déjà ceux qui ont été exécutés. Laquelle somme sera remboursée aussitôt que le Fabrique aura les fonds suffisants. La commune promettait bien d’aider, mais ne donna rien. Les membres du conseil de la fabrique ont chargé Monsieur le Recteur d’emprunter la somme ci-dessus mentionnée. A la séance du dimanche de la Quasimodo, 23 avril 1865, l’emprunt était remboursé, mais la Fabrique n’avait que 6 francs de boni. Ces travaux furent entrepris par Monsieur Gendrot, Messieurs Lecointe et Germain, vicaires. Le bois, la pierre, les charrois furent faits et fournis par les paroissiens, résolus à loger leurs prêtres, mais leur but n’étant pas de travailler pour la mairie ni la commune.

A la séance du dimanche de la Quasimodo, 20 avril 1873, le conseil vota à l’unanimité la reconstruction du cabinet du haut du jardin. Le presbytère était donc composé

  • 1° – de la maison d’habitation, deux étages, deux grandes chambres avec cabinet communiquant, un petit cabinet au milieu à chaque étage, le rez de chaussée comprenait une cuisine et un grand salon.
  • 2° – une grange située à l’Est de la maison
  • 3° – un cellier et une écurie au fond de la cour
  • 4° – un jardin et un champ appelé les « planchettes ».

A la séance de la Quasimodo, 4 avril 1875, le conseil de fabrique approuve la reconstruction du mur des « planchettes » et vote la reconstruction du mur Ouest du jardin.

A la séance de Quasimodo, 23 avril 1876, le conseil de Fabrique vote 360 francs pour la reconstruction du mur Nord du Jardin et du mur Nord du Jardin faisant face au presbytère et du mur Ouest des « planchettes ».

A la séance de Quasimodo, 20 avril 1879, le conseil vote 500 francs pour la construction du mur Est du jardin, réparations des cheminées et couvertures.

Le 5 septembre 1879, le conseil de Fabrique vote 300 francs pour la restauration de la salle du presbytère et y établir une boiserie jugée nécessaire à cause de l’humidité et refaire le plafond.

A la séance de Quasimodo, 12 avril 1885, le conseil vote 200 francs pour les couvertures.
A la séance de Quasimodo 1887, la reconstruction du mur de la cour du presbytère est votée.

Remarque : sur le linteau en granit du petit portail, sont portées les initiales : J.B.G. R . 1887 = Jean-Baptiste Gesbert , Recteur 1887.